Parole marine sur voile de patrimoine

L’affiche de Solsifou, artiste amoureuse des gréements latins

Des Chemins sur la mer

Ce solo de contes merveilleux, j’ai voulu le dédier avec amour à la Méditerranée qui m’a vu naître, entre Camargue et Cévennes. Elle est le décor intemporel de mon enfance. Elle a semé le rêve en moi. C’est un monde où la parole est érigée en art de vivre. De ses rivages sont partis des voyageurs célèbres à tout jamais, et des foules de modestes. De retour au pays, ils ont raconté. Ceux qui sont restés à quai n’en sont pas les moins loquaces.

C’est tout ce monde côtier, de poètes du quotidien et de tchatcheurs inépuisables que je veux vous dire ici. Et les navigations, les routes du commerce, l’amour, la flibuste… J’y parle aussi de nos tempêtes intérieures, de nos démons, et de nos îles perdues. On y côtoie des revenants et des marins de toute sorte, dans les embruns de l’aventure.